
La transition écologique va avoir un effet considérable sur le travail et sur l’emploi. Sur l’emploi : des métiers vont disparaître, d’autres vont naître, c’est un mouvement connu. Mais sur le travail, que ce soit dans le bâtiment, l’énergie, l’agriculture, les services, les transports, tout commence déjà à bouger. Est-ce que la formation continue s’en est emparée ?
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. Je m'inscris pour participer en présentiel : débattre directement avec Cécile de Calan, échanger ensuite avec les participants autour d'un verre (participation libre, inscription obligatoire).
Dans la limite des places disponibles (Lieu : Forum104, 104 rue de Vaugirard - 75006 Paris).
. Je m'inscris pour participer à distance. Vous recevrez les informations d'accès quelques jours avant l'événement (participation libre, inscription obligatoire).
L’actualité mondiale pour le maintien d’un climat vivable sur la planète terre à la fin de ce siècle est glaciale. Spectaculairement désastreuse aux USA (« Drill baby, drill ! »), elle n’est pas moins inquiétante en Europe. Y compris en France, moins de 10 ans après l’Accord de Paris de 2015 : « retrouvons de la croissance, il sera bien temps de s’occuper du climat après ».
Comme s’en inquiétait récemment Pascal Demurger à l’UODC, nous vivons un véritable retour du bâton (« backlash ») sur la transition écologique.
Ce moment où revient en force le fameux triangle de l’inaction : citoyens, État, entreprises, chacun attend que l’autre bouge pour bouger lui-même.
Alors que vient faire et que peut faire la formation professionnelle continue pour le climat dans ce paysage ?
Cécile de Calan et le rapport du Shift Project (« Former les actifs pour la transition écologique ») dont la sortie est imminente l’affirment tout net : elle pourrait faire beaucoup.
Mais ce n’est pas (encore) un sujet pour l’écosystème de la formation : OF, directions de la formation dans les entreprises, acteurs publics, englué dans le triangle de l’inaction.
Alors que nous devons dès maintenant changer d’échelle pour penser autrement le travail, les chantiers à engager d’urgence et donc les transitions professionnelles : sans les bonnes compétences, nous n’y arriverons pas.
L’UODC est très heureuse de recevoir une personnalité aussi experte, compétente, et passionnée que Cécile de Calan sur le sujet. Grâce à l’énorme travail d’un rapport qui fera date auquel elle a puissamment contribué, elle va nous faire bouger ! Et cela promet un moment et un débat passionnants.
Jean Besançon
Directeur de l’UODC
L'intervenante :
De double formation en management (ESCP-EAP) et psychologie du travail (CNAM), Cécile de Calan a rejoint le Shift Project en mai 2024 pour mettre son expérience en ressources humaines au service de la mobilisation des acteurs de la formation dans la transition écologique. Elle a piloté les ressources humaines dans le secteur privé et associatif, notamment dans des contextes internationaux.
Elle a également créé et développé une coopérative de conseil et formation en management et accompagné plusieurs démarches de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences pour des entreprises et secteurs variés : bâtiment, aide et soins à domicile, solidarité internationale.
Elle est intervenue comme enseignante vacataire dans le DU Management coopératif de Paris-Dauphine.
Cécile de Calan est l'auteure de « Quel management pour l'économie sociale ? » (ESCP-EAP, 2004), « Enjeux et pratiques de GRH dans les associations de solidarité internationale françaises » (Coordinations Sud, 2011) et d’un chapitre de « l’ESS et le travail » (l'Harmattan, 2013).
Au sujet du Shift Project :
Association loi 1901 d’intérêt général, guidée par l’exigence de la rigueur scientifique, The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Sa mission consiste à éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique.
Il constitue des groupes de travail autour des enjeux les plus délicats et les plus décisifs de la transition vers une économie libérée de sa dépendance aux énergies fossiles ; produit des analyses robustes et chiffrées sur les aspects clés de la transition ; et élabore des propositions innovantes, avec le souci d’apporter des réponses à la bonne échelle.
The Shift Project est soutenu par des leaders économiques qui veulent faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Il est épaulé par un réseau de plusieurs milliers de bénévoles regroupés au sein d’une association : The Shifters.
Depuis sa création en 2010, ses travaux ont eu un impact notable sur l’élaboration des politiques publiques nationales et européennes.