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Comment faire collaborer ensemble des professionnels qui gagneraient à le faire mais… ne le font pas si facilement ! Comment dans une grande entreprise mettre en place - et soutenir - des communautés permettant de partager expériences, connaissances, pratiques ? Comment développer au mieux l’intelligence collective de personnes au service d’un projet commun ?
Les communautés dites « virtuelles » de travail fleurissent dans les entreprises : communautés de pratiques, communautés d’intérêt, groupes projets. 70% des plus grandes entreprises mondiales se sont lancées récemment dans l’aventure.
Mais… la plupart de ces communautés ne vivent pas, s’étiolent, échouent.
Simplement, ce qui fait que les êtres humains partagent entre eux ce qui est important n’évolue pas à la vitesse de la technologie. Confiance, partage, don et contre-don ne se décrètent pas. Et ils ne se mettent pas si facilement en musique dans les communautés virtuelles que permet de créer d’un clic Internet. Tout comme dans la « vraie vie ».
Mais… il y a des contre-exemples : autant les examiner de près.
Schneider Electric, 160 000 salariés, 24 Milliards d’€ de CA, implantée mondialement, est l’une des entreprises qui a vraiment pris au sérieux la question du développement de l’intelligence collective. En utilisant les possibilités qu’offre Internet, bien sûr, mais aussi en réfléchissant sérieusement à ce qui fait que les êtres humains ont envie de bien travailler ensemble. Ou pas.
Louis-Pierre Guillaume est l’un des artisans de cette réussite. Il connaît de l’intérieur les erreurs à ne pas commettre, les échecs, les pistes à défricher, les exemples éclairants de réussite.
L’arrivée d’Internet ne repose pas la question du travailler ensemble à l’identique. La société en réseau décrite par le grand sociologue catalan Manuel Castells n’est pas une simple évolution de la précédente : « Apparaît ainsi une économie en réseau, profondément interdépendante, qui devient de plus en plus capable d'appliquer les progrès de sa technologie, de son savoir et de sa gestion à la technologie, au savoir et à la gestion eux-mêmes ». (La société en réseaux - Tome 1 : L'Ère de l'information, Fayard, 1998).
Il nous faut construire une intelligence collective de ce que le monde des réseaux permet d’imaginer et de créer. L’Uodc est honorée d’y contribuer à sa mesure en invitant un praticien réflexif aussi finement averti que Louis-Pierre Guillaume.
Màj 05/07/18
Louis-Pierre Guillaume est depuis 2011 responsable de la gestion des connaissances (KM Officer) chez Schneider Electric, groupe mondial de matériels et services dans l'énergie. Il dirige la stratégie de Knowledge Management et de collaboration et met en œuvre un programme de formation et de reconnaissance du KM.
Arrivé chez Schneider dans le cadre du rachat d'AREVA T&D, où il a passé une année (Enterprise Collaboration and Knowledge Management Domain Manager), Louis-Pierre Guillaume a passé 12 ans de 1997 à 2009 chez Schlumberger (Collaboratation Business Program Manager).
Il a plus de 20 ans d’expérience en Knowledge Management.
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Crédits
Amphi débat du 02/12/2014
Date d'édition : 03/08/2015
Durée : 1:22:20
Programmation et animation : Jean Besançon, directeur de l'Uodc
Réalisation et édition : Pierre Cécile
Collaboration éditoriale : Philippe Masse
© Pratiques & Stratégies - août 2015 - reproduction interdite