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Dans le domaine : Conseil
Mardi 08 janvier 2013 - 18h00 Redonner du pouvoir d’agir avec un bilan de compétences ? Les postures des professionnels du bilan et leurs effets André Chauvet Consultant, spécialiste des questions d’accompagnement des parcours professionnels Amphi débat organisé en partenariat avec Education Permanente. Complet !

Quel processus permettrait de développer le pouvoir d’agir des personnes qui décident de s’engager dans un bilan de compétences ?

La question est particulièrement vive à un moment où les évolutions du travail peuvent donner à beaucoup un sentiment d’impuissance devant ce qu’ils ressentent comme une dégradation des conditions leur permettant de bien faire leur travail. Sentiment d’impuissance qui peut inciter à s’engager dans un bilan de compétences pour évoluer, pour bouger, pour reprendre prise sur leur vie.

La Revue Education Permanente - qui consacre son N°192 aux 20 ans du Bilan de Compétences - et l’Université ouverte se sont alliées pour organiser un amphi débat sur ce sujet, avec André Chauvet. Il vient de publier un article remarqué dans ce dernier numéro : Quelle posture pour le professionnel du bilan de compétences ?

Sous des abords amènes, le propos d’André Chauvet est vif.

Certes, il note que tous les professionnels se réclament aujourd’hui de logiques de soutien et de mobilisation, d’établissement d’une relation de confiance, d’appui à la réflexion, etc. Mais avec le recul de 20 ans, il repère une vraie ligne de partage dans le travail des professionnels du bilan de compétence, dont on trouve l’écho dans des enquêtes de terrain [1].

Pour faire court, d’un côté se rencontrent plutôt une visée interprétative, plutôt tournée vers le sujet et son histoire. De l’autre, apparaît une visée plus stratégique et délibérative, plus orientée vers la confrontation avec les environnements.

Ces différences ont des effets. Les repérer et les nommer n’est pas anodin, c’est en soi un sujet de débat. Ce débat aide aussi à penser autrement les pratiques.

André Chauvet est un praticien justement renommé du conseil. C’est également un homme qui s’interroge sur les principes d’intervention qui pourraient fonder une éthique du conseil en matière de bilan de compétence.

Presque 21 ans jour pour jour après la Loi du 31 décembre 1991, la soirée promet.

Jean Besançon
Directeur de l’UODC

Daniel Wilk et Guy Jobert
Education Permanente

 

DétailDétail[1] Chaudron Christelle, Lacaille Sylvain (2012) : Le bilan de compétences : son public, ses attentes, ses contributions et ses effets, Education Permanente N°192, pp. 91-105.