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Le travail évolue, change : c’est devenu une banalité de l’écrire. Mais ce qui est nouveau, c’est que notre relation au travail est aussi en train de se transformer profondément. Cela a des impacts sur l’organisation du travail, sur le management.
De manière très fine, Olivier Charbonnier dans le livre qu’il a écrit avec Sandra Enlart : À quoi ressemblera le travail demain ? Technologies numériques, nouvelles organisations et relations au travail (Dunod, 2013, Prix du "Stylo d’or" 2013) détaille les mutations déjà à l’œuvre dans notre rapport au travail. Il précise les impacts de ces évolutions sur l’organisation du travail, sur le management.
Les limites des temps, des espaces, des situations de travail deviennent plus poreuses. Le travail demande une mise en scène de soi. Le virtuel alimente le réel seven heaven en permanence, et réciproquement. Un jeune qui n’est pas relié, cela n’existe plus. Les échanges incessants de sms et sur les réseaux sociaux sont une extension de soi.
Cela ne concerne pas que les jeunes. Les évolutions sont tellement rapides, les organisations semblent évoluer tellement vite (pas toujours !), que dessiner le futur demande une posture de veille très ouverte.
Dans ce qui se prépare, Olivier Charbonnier anticipe une évolution surprenante : il parie sur le retour de nouvelles formes d'artisanat. Un modèle de travail qui ferait « rentrer l’établi dans l’industrie ». Qui ferait rentrer le travail dans le travailleur, dirait Philippe Zarifian, dans cette séquence de sa magistrale intervention à l’Uodc de novembre 2011.
Un modèle qui serait aussi intense en travail humain, comme l’explique précisément l’économiste Alain Lipietz, en détaillant le modèle industrieux qu’il appelle de ses vœux.
Alors, dans ce nouveau paysage du travail, que va devenir le management ?
Comment pourrait-il évoluer ?
L’Université ouverte des compétences a été heureuse de lancer sa rentrée 2014-2015 avec un homme aussi vif et passionnant qu’Olivier Charbonnier.
Màj 05/07/18
Olivier Charbonnier est directeur général du Cabinet Interface.
Il est également co-fondateur du Laboratoire DSides et président de Consultants Sans Frontières. Il intervient régulièrement à Sciences Po Paris, à l’Escp (Ecole supérieure de commerce de Paris) et dans plusieurs universités.
Il est notamment l'auteur du livre Faut-il encore apprendre ? co-écrit avec Sandra Enlart (Editions Dunod, 2010).
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Crédits
Amphi débat du 16/09/2014
Date d'édition : 07/09/2015
Durée : 1:13:23
Programmation et animation : Jean Besançon, directeur de l'Uodc
Réalisation et édition : Pierre Cécile
Collaboration éditoriale : Philippe Masse
© Pratiques & Stratégies - septembre 2015 - reproduction interdite
