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Intervenante dans le cadre d’une série de rencontres avec les partenaires sociaux sur l’état de la réforme de la formation professionnelle (vidéo 31), Annie Thomas a particulièrement insisté sur l’importance que pourrait prendre l’articulation de la réforme de la formation avec la décentralisation et les initiatives territoriales.
Le rôle émergent des conseils régionaux comme " pilotes " de la formation professionnelle et en matière de régulation de l’offre est à cet égard central, mais il leur faudra encore, souligne la secrétaire nationale CFDT, apprendre à travailler avec les partenaires sociaux.
Tout cela prend aussi sens dans l’Europe des régionscasino night et dans une société de la connaissance voulue par le processus de Lisbonne, initié en 2000 lors du Conseil européen et à échéance de 2010, avec ses grands enjeux en matière de formation et de qualification.
Surprenant pour Annie Thomas, dans ce contexte, que la logique de l’ANI n’ait pas été pensée en lien avec les enjeux de la régionalisation et qui, bien au contraire, a fait de la négociation de branche le véritable " moteur de la réforme ", excluant une logique plus territoriale portée par une minorité de partenaires sociaux.
Ainsi, progressivement, le paysage de la FPC " se recale " au travers des ambitions positives et nouvelles prérogatives des conseils régionaux. Du chemin reste à parcourir cependant, en terme de reconnaissance des partenaires sociaux et de construction de l’offre de formation. Aux partenaires sociaux maintenant de s’organiser comme acteurs au niveau territorial !
Texte : Pierre Cécile
Annie Thomas, secrétaire nationale CFDT.
Les mots-clés
Crédits
Amphi débat du 21/02/2006
Date d'édition : 01/02/2006
Durée : 0:10:53
Programmation et animation :
Réalisation et édition :
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