Que la planète ne tourne plus vraiment sur son axe, que l’économie mondialisée génère beaucoup de pauvres et peu de riches, que nos politiques, nos États, nos administrations soient de moins en moins capables d’intervenir avec efficacité dans le cours des échanges économiques, nul ne sera surpris, aujourd’hui, par de tels constats. Reste à savoir qui les énonce et pour quels usages !

Avec Jean Peyrelevade, nous ne sommes pas dans les discours hypercritiques ou alter mondialistes, nous sommes, pourrait-on dire, en prise directe avec le discours d’un des acteurs du système qui nous dit sa crainte, son inquiétude de voir le capitalisme total courir vers son… autodestruction. Partisan du marché et du capitalisme, Jean Peyrelevade cherche des contre-feux et des outils de régulation.

S’ils existent et s’ils sont possibles, ces outils de régulation, c’est du côté du politique qu’il nous faut les chercher. Plus de citoyen, plus d’acteurs positifs d’une économie de marché pourraient nous aider à résister à l’effondrement annoncé du système capitaliste.

En trente-sept minutes, il pose un diagnostic précis et analyse les causes de déséquilibre, il pointe les risques encourus et appelle de ses vœux l’engagement d’un véritable débat français.

Texte : Yvon Minvielle

 

Vidéo Documentée Séquencée (VDS) n°24
Prise de vue : 24 janvier 2006
Date d'édition : 01 février 2006
Durée : 0:37:26
Programmation et animation : Yvon Minvielle, directeur du Club Stratégies.
Réalisation et édition : Pierre Cécile
© Anemos - Club Stratégies - février 2006 - reproduction interdite  

Jean Peyrelevade est aujourd’hui banquier d’affaires associé à la Banque Toulouse & Associés.

Polytechnicien, Jean Peyrelevade a été directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy de 1981 à 1983.

Longtemps professeur d’économie à l’École polytechnique, il a dirigé successivement les plus grandes institutions financières françaises : Stern, Suez, l’UAP et le Crédit Lyonnais.