L’enjeu : comment articuler sécurité des personnes sur un territoire, mutations économiques, évolution des activités et des compétences, mobilité, formation professionnelle, emploi ?

En 1995 émerge pour la première fois en France la notion de « Contrat d’activité » : cela dans un fameux rapport du Commissariat au Plan présidé par Jean Boissonnat (Le Travail dans 20 ans – Rapport du groupe travail et emploi à l’horizon 2015, Editions Odile Jacob).

Le rapport, justement salué, esquisse les contours d’un contrat qui permettrait à une personne, sur un territoire, de passer en sécurité d’une activité à une autre, en intégrant des périodes de formation professionnelle.

L’horizon fixé alors était 2015.

La question posée est plus que jamais d’actualité : près de 3 millions de chômeurs (déclarés), 20 ans de « réformes de la formation professionnelle », dont les dernières - litote... - parlent la langue des branches, de l’Etat, et des circuits de financement, bien plus que des territoires.

Pascale Gérard, réélue conseillère régionale en Paca, où elle était encore très récemment la Déléguée à la formation professionnelle, est l’une des politiques, ancrées au plan régional, qui travaillent depuis des années sur le sujet. Elle est aussi l’une de celles qui travaillent à l’émergence de la notion de « Service public régional de la formation professionnelle ».

L’Université ouverte des compétences – Club Stratégies est heureuse de l’accueillir pour une intervention qui promet : en terme de réflexions bien ancrées sur le terrain, de pistes d’action, de débat.