Le succès du mot « coaching » est vif, c’est peu de le dire.
Parce qu’il est l’un des marqueurs de l’apparition de nouvelles pratiques d’accompagnement des personnes et des équipes au travail. Parce qu’il s’installe en France dans des organisations aussi différentes qu’une grande entreprise, un établissement de soins ou un ministère.

Parce que le coaching est au centre de bien intéressantes controverses : est-ce que les questions de difficulté, voire de souffrance au travail doivent être renvoyées aux personnes plus qu’à l’organisation ?

Comme il arrive souvent lorsqu’un nouveau mot devient très employé, on devine qu’il recouvre des réalités qui sont dans les faits extrêmement différentes. Voire qui n’ont rien à voir entre elles.

C’est dans ce cadre que l’Université ouverte des compétences est très heureuse d’accueillir Jean-Luc Adda pour aborder frontalement le sujet.
C’est un praticien très expérimenté. C’est aussi un homme d’une grande finesse de réflexion sur la pratique du coaching dans les entreprises et les organisations ; sur ses effets possibles en terme de professionnalisation ; sur les dérives possibles. Sur enfin l’éthique de ce qu’intervenir auprès de personnes dans un contexte professionnel veut dire.

Jean-Luc Adda a une double compétence et une double vie professionnelle : polytechnicien, expert et manager dans le domaine des hautes technologies pendant 20 ans ; puis Master RH et cycle ARIP-ICS, aujourd’hui intervenant en accompagnement et coaching de managers, d’équipes projet et de direction.

Son intervention s’inscrit dans une série de 3 événements organisés par l’Université ouverte des compétences en 2010-2011 sur l’accompagnement des personnes et des organisations :

- elle suit celle de Marie-Hélène Doublet le 19 octobre 2010 (Accompagner les personnes : pratiques, effets, précautions),
- elle précède celle d’Eugène Enriquez (sous réserve) le 14 juin 2011 (L’accompagnement des personnes, l’accompagnement des organisations).