Comment mettre en place et soutenir les nouveaux types de réseaux virtuels pour partager les expériences et le travail en commun, capitaliser les mauvaises pratiques, voire les bonnes, développer de nouvelles manières de penser et d’agir ?
Au mot « virtuel » près, la question est sans doute presque aussi ancienne que les organisations.
Elle traverse la naissance de l’écriture puis des bibliothèques dans l’antiquité, la route de la soie, l’invention de l’imprimerie, le compagnonnage, la généralisation de l’école dans toutes les sociétés, le déploiement des outils analogiques, puis numériques de communication.
Elle prend une actualité renouvelée depuis la généralisation foudroyante de l’Internet - moins d’une génération - dans la vie quotidienne de milliards d’êtres humains.
Les entreprises recommencent depuis peu à réfléchir et agir sérieusement dans le domaine, après les mirages du KM (Knowldedge Management) du début des années 2000. Lorsque beaucoup pensaient que les salariés partageraient spontanément leurs meilleures ressources et savoir-faire grâce aux avancées technologiques de la gestion documentaire partagée.
Petit détail oublié alors : la technologie ne remplace ni la question du sens, ni la question de la confiance. Pourquoi livrerais-je à d’autres tout ce que je sais faire ? « Ils » en feront quoi dans l’entreprise ou l’organisation, finalement ?
Nicolas Rolland a accepté de venir à l’Université ouverte des compétences pour livrer sans détour le travail réalisé dans une entreprise aussi emblématique en France en matière de ressources humaines que Danone.
Les projets mis en place, les réussites, les échecs, les difficultés traversées, le lien avec la recherche sur le sujet. Car Nicolas Rolland - outre ses responsabilités éminentes dans le domaine chez Danone - est aussi Docteur en management stratégique.
Connecté, réseau social, capitalisation des bonnes pratiques, co-création, collaboration, accélération des processus, innovation, amélioration des performances sont des mots clefs chez Danone dans le domaine. Quelle est la réalité aujourd’hui dans cette entreprise qui réunit près de 100 000 personnes dans le monde ?
L’intervention de Nicolas Rolland promet. Et le débat qui va la suivre a toutes les chances d’être passionné et passionnant.
Jean Besançon
Directeur de l’UODC