En effet, les progrès accomplis pour combler les écarts entre hommes et femmes marquent le pas, et dans certains cas on observe même un renversement de tendance. Depuis plus de vingt ans, les écarts mesurés sur les indicateurs du marché du travail ne se réduisent pas de façon significative. Cela est préoccupant : sans inflexion de la trajectoire actuelle, sans choix politiques axés sur l’égalité entre hommes et femmes, la situation risque d’empirer alors même que le travail se fragmente et que l’avenir est de plus en plus incertain.
Quels que soient la région ou le niveau du revenu national, on ne peut plus sérieusement prétendre que l’écart de taux d’emploi entre hommes et femmes vient de ce que celles-ci ne veulent pas travailler hors de leur foyer.
Dans un échantillon représentatif à l’échelle mondiale, les femmes ont déclaré préférer avoir un travail rémunéré à 70 pour cent, ce que 66,5 pour cent des hommes approuvaient. Toutefois, en 2018, seulement 45,3 pour cent des femmes avaient un emploi, soit près de 25 points de pourcentage de moins que celles qui le souhaitaient.
Au cours des vingt-sept dernières années, l’écart de taux d’emploi ne s’est réduit que 2 points de pourcentage à l’échelle mondiale...
Télécharger le résumé du rapport de l'OIT
L’OIT a pour vocation de promouvoir la justice sociale, les droits de l'homme et les droits au travail reconnus internationalement, poursuivant sa mission fondatrice: œuvrer pour la justice sociale qui est indispensable à une paix durable et universelle...