La flexibilité spatio-temporelle s’est assez largement imposée suite à la crise sanitaire. La pandémie a forcé les entreprises à déployer à large échelle le télétravail, une pratique jusque-là plutôt réservée aux cadres, notamment dans certains secteurs (finance, tech, etc.), ou accordée comme un « privilège » dans certaines situations particulières (éloignement du lieu de travail, handicap, etc.).
La démocratisation du télétravail a en partie profité aux femmes, qui ne représentaient que 38 % des télétravailleurs en 2019 contre 44 % pendant le premier confinement. Les femmes ont été ainsi davantage représentées parmi les primo-accédants au télétravail, ce qui leur a permis d’en découvrir les avantages comme les limites.
Au sortir de la crise sanitaire, les femmes restent particulièrement demandeuses de télétravail. Les données collectées par LinkedIn en 2021 révèlent que les femmes sont plus susceptibles de postuler à des postes à distance que sur site. A contrario, les hommes sont plus nombreux à vouloir travailler partiellement ou intégralement sur site. Le sondage mené en 2022 par la plateforme de recrutement ZipRecruiter Inc. confirme cette tendance et révèle également qu’elles sont plus nombreuses que les hommes à rechercher une activité exclusivement en télétravail (full remote)…
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La Chaire « Futurs de l’industrie et du travail : formation, innovation, territoires » (FIT²) de Mines ParisTech produit, encourage et valorise des études sur les futurs possibles de l’industrie et du travail, ainsi que sur les politiques d’accompagnement de ces transformations. Elle analyse des pratiques d’innovation, de formation, d’amélioration de la qualité du travail et d’organisation de l’action collective...
La Chaire publie des articles d'approfondissement ou de synthèse issus ou en lien avec ses travaux dans la collection Repère Futurs du travail.