Le taux d’utilisation de ces technologies varie cependant d’une catégorie socioprofessionnelle à une autre : en 2013, plus de 90 % des cadres sont ainsi connectés contre un peu plus de 10 % des ouvriers. Il existe également une grande hétérogénéité des usages selon que l’utilisateur est non connecté, mobile, sédentaire peu intensif, modéré ou intensif.
Les usages des technologies de l’information et de la communication étant associés à un contexte de travail spécifique, ils peuvent être corrélés au développement de l’autonomie au travail, d’un sentiment de satisfaction ou d’une relation de confiance entre l’entreprise et le salarié, ou, au contraire, à des conditions de travail dégradées et des facteurs de risques psychosociaux.
L’usage d’outils numériques permettant le travail mobile est fortement corrélé à une charge de travail et une charge mentale importantes, ainsi qu’à des situations fréquentes de débordement du travail sur la sphère privée. Ces conditions de travail exigeantes sont néanmoins contrebalancées par une plus grande autonomie et récompensées par un fort sentiment de reconnaissance professionnelle.
Malgré des postes en apparence plutôt routiniers et une pénibilité physique moindre que les autres utilisateurs d’outils numériques, les utilisateurs d’outils numériques connectés mais sédentaires déclarent avoir une charge de travail importante, et quand l’utilisation dépasse 7 heures par jour, relativement plus de pression au travail que les autres utilisateurs sédentaires...
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