Qu’elles soient de création récente, comme Solidaires ou l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), ou qu’il s’agisse des confédérations historiques, toutes les organisations syndicales peinent à attirer les jeunes travailleurs. Les données statistiques produites par le Ministère du Travail confirment le retard de la syndicalisation des jeunes : seulement 5% des moins de 35 ans sont syndiqués contre 11,2 % pour l’ensemble des salariés.
La CGT et la CFDT, les deux plus importantes confédérations syndicales françaises estiment que les jeunes de moins de 25 ans représentent moins de 2 % des adhérents, ceux de moins de 30 ans 5 ou 6 % et ceux de moins de 35 ans environ 10 % 1.
Le phénomène n’est pas nouveau : à plusieurs moments de leur histoire, les confédérations syndicales françaises se sont interrogées sur les façons d’attirer davantage de jeunes travailleurs, d’être davantage en phase avec leurs expériences au travail et leurs aspirations. Cet enjeu revêt cependant une acuité plus forte aujourd’hui avec une tendance au vieillissement des équipes militantes...
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Le Centre d'Etudes de l'Emploi et du Travail (CEET) est un programme transversal du Cnam visant à développer la recherche pluridisciplinaire sur le travail et l’emploi, dans une perspective académique et de réponse à la demande sociale...