C’est à la fin des années 80’ que la question de la Qualité de la formation professionnelle arrive dans le débat public. Les caractéristiques du marché de la formation professionnelle continue, structuré à la suite de la loi fondatrice de 1971 autour d’une forte institutionnalisation de son organisation et d’une solvabilité garantie par l’obligation de dépenser, ont pu conduire, dans un premier temps, à minimiser les enjeux de qualité et d’évaluation des résultats de la formation. C’est lorsque la notion de « Compétences » émerge, au moment où la politique de l’emploi se saisit de la formation pour remédier au chômage (à travers la validation des acquis professionnels, la définition d’équivalences, le développement de l’accès à la formation comme autant d’outils permettant de faciliter le retour à l’emploi), que l’évaluation des résultats de la formation s’impose comme indispensable.
Depuis, le sujet de la qualité de la formation professionnelle n’a plus quitté le débat public, même si l’objet cible de la Qualité a pu varier, visant alternativement la qualité des organismes de formation et/ou la qualité des actions de formation achetées.
Ces préoccupations se sont traduites au cours des années 90’ par différentes évolutions du cadre légal et règlementaire, mais également par la mise en place de démarches nationales ou régionales d’animation réunissant tout ou partie des acteurs concernés (commanditaires, financeurs, organismes).
Ainsi, deux lois comportent des dispositions inédites relatives à la qualité de la formation...
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La loi du 5 mars 2014 a créé le le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop), se substituant au Conseil national de l’emploi et au Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie...