Parution de l'ouvrage "Pour un capitalisme d'intérêt général" de Jean-Marc Borello, président-fondateur du groupe SOS, numéro un de l'économie sociale et solidaire (éditions Débats publics, 2017).
Et si il existait une troisième voie économique ? Si, entre le capitalisme pur et dur d’une part et le monde associatif d’autre part, un nouveau chemin était possible ? Aujourd’hui, les besoins économiques font émerger une nouvelle nécessité nichée entre la recherche du profit pur et dur et le « non profit » qui vient relayer un Etat défaillant.
Or si le capitalisme n’est pas la réponse à tout, le modèle économique de l’associatif, lui, apparaît aujourd'hui inadapté aux exigences actuelles et de moins en moins dépositaire de l’intérêt général, s’étendant à de nouvelles problématiques - sanitaires, environnementales, culturelles...
De nouveaux acteurs économiques vont jouer leur rôle, relayant le secteur public qui n’en sera plus le seul responsable. En effet, les besoins sociétaux vont augmenter, et l’Etat ne pourra pas y apporter toutes les réponses. A côté du secteur lucratif (privé), le capitalisme non-lucratif prendra le relais du secteur public et apportera des solutions non polémiques.
Jean-Marc Borello nous fait partager sa vision prospective sur l’évolution de l’économie à moyen terme : un capitalisme lucratif, des entreprises publiques ou parapubliques, des structures associatives ou mutualistes, et, de façon nouvelle, des entreprises capitalistes consacrées à l’intérêt général, pouvant accéder au capital privé, appuyées sur des pratiques vertueuses (management, gestion RH) qui assureront leur pérennité...
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