Le sujet de la formation professionnelle a connu une nouvelle actualité à l’occasion de la réforme de 2014, qui a remplacé, pour les entreprises, l’obligation de dépenser par l’obligation de faire. Il en résulte un nouveau questionnement de la césure qui avait été instituée dans la loi de 1971, qui avait introduit un découplage entre formation et travail et fait du stage le format de formation privilégié.
La présente réforme consolide cette dynamique en assouplissant la définition de l’action de formation, en reconnaissant la catégorie de l’action de formation en situation de travail et également, entre autres, en remplaçant la notion de plan de formation par celle de plan de développement des compétences. Ceci étant, l’articulation de l’apprentissage formel et informel est un sujet complexe, sur lequel il est nécessaire de pouvoir disposer de connaissances aussi objectivées que possible.
D’où l’intérêt d’un dispositif tel que Defis, qui permettra de répondre aux questions suivantes :
• Quelles sont les conditions nécessaires, ou les plus favorables à réunir pour qu’une situation de travail soit formative ?
• Quel est le poids des situations et des conditions de travail les plus propices aux apprentissages informels ?
• Existe-t-il un effet de complémentarité ou de substitution entre apprentissage informel et apprentissage formel ?
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