Afin de mieux informer et accompagner les actifs, le conseil en évolution professionnelle (CEP) sera renforcé. Mais les dispositions prévues par la loi Avenir professionnel promulguée le 5 septembre 2018, vont aussi conduire à une recomposition du paysage des opérateurs habilités à délivrer cette prestation.
Indispensables pour que chacun puisse prendre en main l’évolution de ses compétences, le conseil en évolution professionnelle (CEP), introduit par la réforme de 2014, va changer d’envergure. Ce service sera toujours gratuit et accessible tout au long de la vie professionnelle, mais la nature de l’offre va évoluer.
Celle-ci sera définie par un cahier des charges arrêté par le ministre du Travail. Et surtout, le paysage des acteurs habilités à délivrer la prestation va évoluer. Quatre des cinq acteurs historiques - Apec, Cap Emploi, Missions locales et Pôle Emploi - continueront à apporter leurs conseils à des publics spécifiques : cadres, personnes handicapées, jeunes et demandeurs d’emploi. Pour ce faire, ils s’appuieront sur les subventions qu’ils perçoivent.
En revanche, le rôle de CEP des Fongecif et Opacif, qui intervenaient auprès de salariés souhaitant bénéficier d’un congé individuel de formation est remis en cause. En janvier 2020 au plus tard, les « actifs occupés, hors agents publics » seront conseillés par de nouveaux opérateurs, sélectionnés au niveau régional, sur la base d’un cahier des charges national. Leur prestation sera financée par des fonds issus de la contribution des entreprises à la formation professionnelle...
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Voir la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel
Le Journal de la réforme de la formation 2018 propose, au jour le jour, une sélection d'articles, issus des sites de Centre Inffo. Ils sont consacrées à l'actualité de la formation professionnelle, l'apprentissage, l'assurance chômage…