Peut-on gouverner et réguler un système de formation en France ?
(VDS n°95, 21 septembre 2009)
Denis Meuret est professeur à l’Institut universitaire de France, chercheur à l‘IREDU-CNRS, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Bourgogne, auteur de Gouverner l’école (PUF, 2007).
Denis Meuret propose une définition de l'école comme organisation sociale en juxtaposant les analyses du sociologue Emile Durkheim, et celles du philosophe américain John Dewey.
Il se livre en effet, dans cette séquence, à une méticuleuse comparaison entre les manières de concevoir une « bonne éducation » aux États-Unis et en France. Avec un fil rouge : la comparaison entre les conceptions des deux refondateurs modernes décisifs dans chaque pays, John Dewey là-bas, Émile Durkheim ici. Ils ont très durablement inspiré les politiques de leur temps (Jules Ferry en France…) et les systèmes éducatifs de leurs pays.
Il propose également une vision des changements possibles.
Pour Durkheim, l’envie naturelle d’apprendre est pervertie par la société et l’école doit changer pour s’adapter à des changements externes du monde. Quant à Dewey, l'école change pour s’améliorer, pour améliorer la démocratie,
l’ « improvement ».
Pourquoi cette vidéo ? :
Usage réel d’outils d’évaluation pour agir, expérimentations par essais/erreurs, efficience, préparation des jeunes au monde du travail, forte autonomie des unités de production de compétences (centres de formation, lycées professionnels, centres universitaires), gouvernance et régulation par des parties prenantes variées (familles, représentants du territoire, partenaires sociaux, entreprises, échelons locaux de l’État) : en matière d’éducation et de formation professionnelle, chacun de ces mots « accroche » en France. Ils ne vont jamais de soi. D’où cela vient-il ?...
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