La crise actuelle, qui joue un rôle d’accélérateur de questionnements sur le sens et les conditions d’exercice de son activité, est une période propice à susciter des bifurcations professionnelles. France compétences a conduit une étude auprès d’individus ayant entamé ou achevé une reconversion entre 2016 et 2021 et a mobilisé des professionnels de l’accompagnement pour étayer les constats. Cette étude permet de porter un regard sur la pertinence de l’offre publique d’accompagnement du point de vue de ses usagers.
Un peu plus d’une personne sur trois a eu recours à l’accompagnement public au cours de sa reconversion professionnelle. Elles en soulignent l’intérêt, tant pour réassurer leurs choix que faciliter leur mise en mouvement. L’absence de mobilisation des ressources publiques, relève généralement d’une méconnaissance de ces dernières et de difficultés posées par leur accessibilité.
Cependant, elle peut aussi correspondre à un choix, porté par la volonté de conserver la maîtrise du déroulé de son parcours. Ces réticences résonnent avec un sentiment d’inadaptation de l’offre exprimé par certains usagers : modèles prédéfinis jugés inadaptés à son propre cheminement ; besoins d’informations ponctuelles non couverts ; souhait d’être davantage confronté au travail réel pour concrétiser son projet...
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Créée par la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 (art. 36) pour la liberté de choisir son avenir professionnel, France compétences est l’unique instance de gouvernance nationale de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Ses orientations stratégiques sont déterminées par une gouvernance quadripartite composée de l’État, des régions, des organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatifs au niveau national et interprofessionnel, et de personnalités qualifiées...