Nourrir le monde : modèles, fractures, émergences d’activités, compétences
(8 déc. 2009)
Bertrand Hervieu, avec son expérience croisée de chercheur, de sociologue et de politique est porteur d’une fascinante appréhension de l’avenir alimentaire de la planète dans le siècle qui vient.
Pour l’Université ouverte des compétences, il s’est interrogé à voix haute sur les liens entre ce monde qui nous attend et la question des compétences « vertes » qui seraient nécessaires. En France, dans le monde.
Dans cette séquence saisissante, il articule les sommets de Rome, Copenhague et Doha (la sécurité alimentaire, le climat, les échanges mondiaux), la question des compétences « vertes » de synthèse indispensables dont la planète aura besoin, la précarisation des emplois et la peur du déclassement.
Et il trace des esquisses de pistes d’avenir au milieu des éboulis : autour du territoire, autour du métier.
En cette rentrée, il donne à penser, mais aussi à agir.
Les points-clefs de la séquence :
Bonus 1. Les territoires, sources de nouveaux imaginaires
culturels et sociaux
Le même trimestre trois débats mondiaux importants :
(1) le Sommet mondial de l’alimentation (Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, Rome, 16-18 novembre 2009), (2) la Conférence de Copenhague sur le climat, (3) la relance du Cycle de Doha (OMC).
- Pauvreté, malnutrition, réchauffement climatique et liens avec l’activité humaine, libéralisation des échanges comme moteur du développement et du mieux être des populations : trois débats intéressants porteurs l’un par rapport à l’autre de tensions, voire de contradictions.
- La nouveauté des « savoirs verts », des « compétences vertes », articulant des compétences techniques pointues mais toujours une capacité de synthèse.
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