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Lundi 02 juin 2014 Les freins non financiers au développement de l'apprentissage Rapport de l'Igas Ce rapport pointe les freins culturels, pédagogiques, juridiques, organisationnels et institutionnels, qui au-delà des aspects financiers, entravent le développement de l'apprentissage. Il formule des recommandations visant à les surmonter.

A la suite du rapport de moder­ni­sation de l’action publique (MAP) de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’inspection générale des finances (IGF) relatif aux aides finan­cières à l’alternance, remise en juin 2013, les ministres chargés de l’éducation nationale, du travail, de l’emploi, de la for­mation pro­fes­sion­nelle et du dia­logue social, et de la réforme de l’état, de la décen­tra­li­sation et de la fonction publique ont sou­haité pro­longer la réflexion par "une analyse des obs­tacles qui, au-​​delà des aspects finan­ciers, entravent le déve­lop­pement de l’apprentissage".

A cet effet, ils ont mis­sionné, par lettre du 23 octobre 2013, l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN), l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), l’inspection générale de l’administration (IGA) et l’IGAS.

L’apprentissage repré­sente près de 8 mil­lards d’euros et assure la for­mation de plus de 436 000 apprentis. Il est au coeur d’un système complexe. Croisant des enjeux de poli­tique éducative et de poli­tique de l’emploi, son déve­lop­pement suppose de mobi­liser des leviers péda­go­giques, juri­diques, finan­ciers et orga­ni­sa­tionnels qui répondent à des tem­po­ra­lités dif­fé­rentes et relèvent d’acteurs multiples :

- au sein du système éducatif, pour valo­riser son image et mieux l’intégrer au pro­cessus d’orientation,
- en direction des entre­prises, pour en faire un outil plus lar­gement diffusé de for­mation et de recrutement,
- en direction des centres de for­mation des apprentis (CFA), pour accom­pagner les jeunes dans leur parcours,
- en direction des ins­ti­tu­tions et orga­nismes qui par­ti­cipent à sa gou­ver­nance globale et à son finan­cement (Etat, conseils régionaux, par­te­naires sociaux, chambres consulaires…).

Aux termes de ses inves­ti­ga­tions, la mission a pu relever que les freins non finan­ciers au déve­lop­pement de l’apprentissage sont nombreux. Ils tiennent aussi bien au déficit d’image dans les repré­sen­ta­tions des familles, des jeunes et de cer­taines acteurs de l’éducation, à la méfiance réci­proque entre jeunes et employeurs, à la mécon­nais­sance de cette voie de for­mation ainsi qu’à de nom­breux obs­tacles juridiques.