La vitalité associative de la France n’est plus à démontrer... du moins pour ceux qui en sont les acteurs !
Aussi, alors que les difficultés sont pourtant bien réelles et que le panorama global est plus nuancé, l’engagement, lui, ne faiblit-il pas. C’est bien là un des paradoxes du bénévolat. Outre qu’il s’exprime majoritairement dans les associations, de nouvelles formes émergent, moins institutionnelles et plus diffuses.
Philippe Jahshan, président du Mouvement associatif, soulignait récemment avec raison qu’une grève de l’ensemble de bénévoles sur une seule journée paralyserait l’ensemble du pays, tant ils sont nombreux, à tous les échelons de notre société, dans tous les domaines (celui de la santé, avec les crèches et les hôpitaux, du sport, dans les milliers de clubs de proximité, de la vie de quartier avec les associations d’éducation populaire...) et à tous les âges de la vie.
Quels sont les motivations des bénévoles et les mécanismes qui les unissent dans la diversité de leurs engagements ? Sans doute les bénévoles partagent-ils, pour reprendre les mots d’Albert Camus, que « les hommes vivent et ne peuvent vivre que sur l’idée qu’ils ont quelque chose de commun où ils peuvent toujours se retrouver »...
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