Dans la plupart des pays, la situation a imposé un recours massif au télétravail pour tous ceux qui le pouvaient. Ce choc a accéléré une évolution ancienne, mais lente et inégale, alimentée par la numérisation de l'économie, permettant à certains de travailler en dehors des locaux de l'entreprise, à domicile ou ailleurs. Le télétravail, au moins partiel, est entré dans les mœurs et pourrait concerner aujourd'hui près de la moitié des emplois dans les pays développés.
Après deux cents ans de séparation, le retour au domicile de l'activité économique soulève d'importants défis juridiques. Il est aussi porteur d'interrogations quant aux effets sur le bien-être des travailleurs : liberté accrue ou désocialisation, facteur d'innovation et de coopération renforcée ?
Quelles sont les limites à l'extension du travail à distance ? A-t-il touché différemment les hommes et les femmes ? Les travaux réunis dans cet ouvrage, issus de différentes disciplines des sciences humaines et sociales, apportent des éclairages inédits sur ces questions.
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Claudia Senik, professeur d'économie à Sorbonne-Université et à l'École d'économie de Paris, est directrice scientifique de la Fondation pour les sciences sociales. Elle est l'auteure d'une intervention à l'UODC : : « Ce qui compte pour le bien-être au travail. Les facteurs clés dont les entreprises devraient s'emparer », Vidéo complète n°263, février 2021.