La notion de parcours s’est invitée dans l’univers du travail de l’emploi et de la
formation professionnelle au cours des années 90. Il est attendu de sa mise en œuvre sens et sécurité pour les salariés, dans un monde du travail envahi par la flexibilité, voire la précarité.
Au plan sémantique le parcours est « un chemin pour aller d’un point à un autre ». Il peut être solitaire ou accompagné, balisé ou libre, semé d’embûches, « du combattant », ou « de santé », être réussi sans faute ou chaotique. Le parcours comporte toujours une part d’aléas et de risque pour celui qui y est engagé et qu’il lui revient d’anticiper, de surmonter, de corriger. Le parcours, qui par construction même est fait de creux et de bosses, d’aléas et d’imprévus, à défaut de pouvoir bénéficier d’une garantie de bonne fin absolue, sera, selon la sémantique en vigueur « sécurisé ».
S’agissant des salariés, est la fonction du droit, au-delà du discours, d’assurer « la
sécurisation de leurs parcours professionnels » en leur proposant des ressources à
cette fin : la formation formelle et informelle, la mobilité, des procédures de gestion individuelle et collective des comptes...
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Le parcours professionnel de Jean-Marie Luttringer (docteur en droit), se situe à l’intersection du droit et de l’activité de formation...
Il est intervenu à l'Université ouverte des compétences en 2015 : "La nouvelle donne juridique de la formation. Ce que la loi du 5 mars 2014 va progressivement transformer", Vidéo séquencée n°174, février 2015.