L’idée d’une semaine de travail réduite à 4 jours a la cote. Les expérimentations se multiplient ailleurs en Europe pour tester sa mise en œuvre et ses résultats en matière de productivité et de qualité de vie au travail. La France compte aussi des entreprises pionnières.

Différents arguments sont avancés en faveur d’une semaine de travail de 4 jours : elle serait à la fois bonne pour la santé des salariés (réduction du stress, amélioration du bien-être) et bonne pour les entreprises et le marché du travail (plus grande productivité individuelle, vecteur d’attractivité des emplois). Pourtant des freins à sa généralisation demeurent en raison d’effets macroéconomiques possiblement contrastés et d’une mise en application difficile pour l’organisation de l’économie dans son ensemble.

Historiquement, le temps de travail a déjà fait l’objet de multiples aménagements entre réduction du nombre de jours ouvrés et réduction des heures travaillées parallèlement à un accroissement de la productivité. Entre nouvel aménagement et réduction supplémentaire du temps de travail, les invités exposeront leur analyse et leur expérience de la semaine de 4 jours et en débattront avec le public. C’est donc quatre focus complémentaires qui seront présentés pour que la vision académique de la question s’enrichisse d’expériences mises en place dans des organisations de service public et privées.

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Lieu : Cnam, 292 rue Saint-Martin - 75003 Paris
Amphithéâtre Jean Prouvé (Accès 11, r-ch) 

Le Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) est un programme transversal du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) visant à développer la recherche pluridisciplinaire sur le travail et l’emploi, dans une perspective académique et de réponse à la demande sociale...