La loi du 5 mars 2014 se caractérise par une double ambition dans ses dispositions relatives à la réforme de la formation professionnelle : une ambition sociétale qui se traduit notamment dans le courant de personnalisation des droits à la formation (entretien professionnel, compte personnel de formation, conseil en évolution professionnelle) ; une ambition systémique qui a pour effet d’apporter des modifications profondes à l’environnement financier, juridique et institutionnel de la formation professionnelle. Depuis la publication de la loi du 5 mars 2014 cet environnement a d’ailleurs déjà évolué (loi Macron, loi Rebsamen, regroupement des régions,) et continuera d’évoluer sous l’effet d’une réforme programmée du droit du travail.
Cette loi s’adresse à trois grandes familles d’acteurs de notre système de formation professionnelle : les acteurs publics que sont l’État et les régions, une grandes diversité d’acteurs privés dont les entreprises, les partenaires sociaux, les prestataires de formation, les OPCA/OPACIF, ainsi que les usagers, c’est-à-dire les personnes qui bénéficient d’actions de formation quel que soit leur statut...
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Le parcours professionnel de Jean-Marie Luttringer (docteur en droit), se situe à l’intersection du droit et de l’activité de formation...
Il est intervenu à l'Université ouverte des compétences en 2015 : "La nouvelle donne juridique de la formation. Ce que la loi du 5 mars 2014 va progressivement transformer", Vidéo séquencée n°174, février 2015.