Elle n’a pas pour objet d’annoncer la prochaine réforme qui relève de choix idéologiques et politiques, mais plutôt d’identifier les effets structurants du nouveau corpus juridique issu de cette réforme, et de s’interroger sur la dynamique que produira nécessairement la logique interne du droit, en d’autres termes d’évaluer «la pente du droit».
Elle se présente sous la forme de 10 thèses exposées le 13 janvier dernier par l’auteur à l’occasion d’un séminaire de l’UODC (Université ouverte des compétences). Cette réflexion est largement nourrie par des contributions de plusieurs auteurs publiées sur ce même thème par la revue Droit social en décembre 2014 (lien). Elle reprend également en les actualisant des thèmes abordés dans de précédentes chroniques, dont certaines co-écrites avec Jean-Pierre Willems (Voir www.jml-conseil.fr).
Le parcours professionnel de Jean-Marie Luttringer (docteur en droit), se situe à l’intersection du droit et de l’activité de formation.
ll a enseigné le droit du travail à l’institut du travail de Strasbourg, aux militants des organisations syndicales de salariés, le droit et les politiques de formation en qualité de professeur associé à l’Université de Paris-X-Nanterre. En qualité de praticien du droit de la formation, il est à l’origine du service juridique du Centre Inffo.
De multiples missions pour le BIT, la banque mondiale, l’Union Européenne (en particulier le dialogue social européen) lui ont permis d’aborder les rapports entre le droit et l'ingénierie de formation au niveau international. Cette expertise accumulée qui s’est traduite dans de nombreuses publications. Créateur de « Circé droit et politique de formation » cabinet de consultants créé en 1994, il dirige JML Conseil, travaillant en partenariat avec le groupe Amnyos puis Semaphores (groupe Alpha).