Il fut résistant, sous préfet en 1944 (le plus jeune de France !), sénateur, ministre de l’agriculture de 1961 à 1966, co-fondateur de la Politique Agricole commune, artisan des accords de Matignon en Nouvelle-Calédonie, président de l’Institut du Monde arabe, etc.
Mais il est aussi le père de l’enseignement public agricole moderne, étonnamment novateur dans les années 1960, le co-fondateur du Grep (Groupe de recherche sur l’éducation et la prospective), de la Revue POUR, etc.
Un homme qui s'est toujours passionné pour les questions d’éducation. Et qui savait depuis longtemps qu’il existe bien d’autres formes que l’académie et les appareils centralisés pour transmettre patrimoine, culture, excellence professionnelle, vison débattue et partagée de l’avenir d’une société.
Il était venu partager, en 2009, à l'Université ouverte des compétences, le fruit de sa très ancienne réflexion - jamais interrompue depuis bien plus d’un demi-siècle - sur le sujet éducation et société : "Éducation, société : pour un nouveau pacte" (Vidéo séquencée n°100, février 2010).