On retrouvera celle-ci directement à travers la thématique de la socialisation organisationnelle traitée dans la note de synthèse de Nathalie Delobbe et Charlotte de Bauer ; sous-jacente à la notion de catégorisation scientifique scolaire abordée par Albert Temkeng ; frontalement avec la VAE chez Nicolas Divert et Sophie Augagneur ; ou encore autour du rôle du récit de soi dans une communauté d’apprentissage pour Emmanuelle Jouet.
Pour Delobbe et de Bauer, les recherches sur la socialisation « … nous incitent à considérer sous un angle plus large les processus, contenus, facteurs et résultats de l’apprentissage en formation des adultes ». Les processus dits implicites ou tacites, donc involontaires et inconscients, sont effectivement au cœur des processus de socialisation dans les organisations.
Les travaux résumés dans cette note contribuent également à relativiser une centration souvent exclusivement portée sur l’observation des compétences et l’activité directement saisie sur le poste de travail, et invitent à déporter partiellement l’attention vers l’ensemble des facteurs que l’on pourrait caractériser de « périphériques » à la situation de travail à proprement dire. Les notions de proactivité, d’interaction personne-organisation, de dynamique identitaire, de perception subjective des conditions de travail et la variété des influences qui les régissent dans le contexte personnel de l’acteur engagent à porter le regard sur le spectre large de ces influences…
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La revue Savoirs, revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, favorise la production, la valorisation de notes de synthèses et de travaux de recherche réalisés dans le champ de la formation des adultes...
