Placé auprès du Premier ministre, le Conseil d’analyse économique réalise, en toute indépendance, des analyses économiques pour le gouvernement et les rend publiques. Il est composé d’économistes universitaires et de chercheurs reconnus.
Si les résultats scolaires des jeunes Français se situent dans la moyenne de l’OCDE, la France se singularise par un fort clivage entre, d’un côté, une élite qui excelle et, de l’autre, des élèves qui cumulent les difficultés, avec un fort déterminisme social. Par ailleurs, chaque année, 100 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme.
L’effort budgétaire de la France en faveur de l’éducation ne semble pourtant pas en cause : la France consacre 5,3 % de son PIB à l’éducation, contre une moyenne de 4,9 % dans les pays européens. En revanche, le moindre investissement dans les méthodes pédagogiques est à rapprocher du retard français en matière de compétences comportementales telles que la confiance en ses propres capacités, l’estime de soi, l’anxiété, et la persévérance, et en matière de compétences sociales telles que la coopération, le respect ou la tolérance. Les élèves français figurent parmi ceux qui ont le moins confiance en leurs propres capacités, sont les plus anxieux, présentent une forte défiance envers le système scolaire en général et une faible capacité à coopérer entre eux par rapport aux autres pays de l’OCDE...