En analysant les réponses à l’enquête Conditions de travail de la DARES, on met au jour les déterminants objectifs et subjectifs de la qualité de vie au travail des actifs. Plusieurs profils d’individus sont ainsi définis en considérant d’une part leurs conditions de travail objectives (temps de travail, autonomie, travail en équipe…) et, d’autre part, leur ressenti par rapport au travail (bien-être au travail, tensions avec les collègues ou la hiérarchie…).
Quand ils sont établis sur la base de critères objectifs, ces profils dépendent essentiellement de la nature de l’activité (être indépendant, travailler dans une grande entreprise, dans l’industrie, dans les services peu qualifiés, dans le domaine de la santé…) et du statut social de l’actif. Au passage, on voit là «réapparaître» la catégorie des ouvriers de l’industrie que d’aucuns disaient disparue. Autre caractéristique notable, on ne peut pas aisément ordonner ces profils en fonction d’un «score» de QVT : chaque situation présente des avantages et des inconvénients qui se compensent partiellement.
Il en va tout autrement des profils établis sur la base de critères subjectifs. Cette fois, les actifs se classent spontanément depuis les «heureux au travail» qui ont les scores les plus élevés sur toutes les dimensions de la QVT, en passant par les «rien à signaler», jusqu’aux deux groupes d’actifs stressés qui subissent un grand nombre de tensions et qui, de ce fait, portent une appréciation négative sur leur travail. À de rares exceptions près, ces profils subjectifs se répartissent de manière homogène entre tous les types d’emplois...
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La Fabrique de l’industrie est un laboratoire d’idées créé en octobre 2011 par l’UIMM, le Cercle de l’industrie et le GFI, rejoints depuis par le GIM, pour que la réflexion collective sur les enjeux industriels gagne en ampleur et en qualité...