Depuis plusieurs années, ces difficultés n'ont fait que s'accroître : en 2019, 6 métiers sur 10 étaient en forte tension, alors que seuls 1 sur 4 l'étaient en 2015. Cadres en informatique, aides à domicile et aides ménagères, conducteurs routiers, ingénieurs dans l'industrie... : les tensions de recrutement représentent une diversité de situations selon les secteurs d'activité, les niveaux de qualification et les caractéristiques territoriales.
Parmi les causes identifiées, l'attractivité de l'emploi, avec la question des salaires et des conditions de travail, mais aussi la représentation des professions, l'efficacité du système d'orientation, de formation et de certification tiennent une place majeure. Le changement climatique et les transformations numériques ont également des impacts majeurs sur la qualité du travail et sur le marché de l’emploi. Ces facteurs de tension se trouvent enfin renforcés, dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la réalité du dérèglement climatique, par les interrogations d'une partie des actifs et actives sur le sens et la finalité de leur travail.
Face à ces constats, le Premier ministre a saisi le CESE en septembre 2021 pour identifier les leviers d'actions nécessaires. Dans ce projet d'avis, le CESE formule 20 préconisations pour :
- améliorer l'attractivité des conditions de travail et d'emploi, de formation et de reconnaissance des compétences ;
- mieux prendre en compte les enjeux territoriaux ;
- et anticiper les besoins en recrutement liés aux grandes transformations.
Suivre en direct mercredi 12/01 à 14h
Troisième assemblée constitutionnelle de la République après l’Assemblée nationale et le Sénat, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) favorise le dialogue entre les différentes composantes de la société civile organisée et qualifiée en assurant l’interface avec les décideur.euse.s politiques.