Quitter l’industrie ou la construction réduit l’exposition des salariés à des contraintes physiques, tandis que ne plus travailler dans les secteurs des services limite l’insécurité socio-économique.
Pour les salariés qui ne changent pas d’emploi, la survenue d’un changement organisationnel est associée à un fort risque de dégradation des conditions de travail et de la santé entre 2013 et 2016. Ce risque est bien moindre lorsque les salariés ont été bien informés et qu’ils ont pu participer aux décisions concernant le changement.
Depuis 2013, l’enquête Conditions de travail interroge tous les 3 ans un panel d’individus. Ainsi, les actifs occupés enquêtés en 2013 ont été réinterrogés en 2016. On peut donc étudier les liens entre le parcours d’emploi des salariés entre 2013 et 2016 et l’évolution de leurs conditions de travail au cours de cette période. Quel est l’impact d’un changement d’emploi sur les conditions de travail d’un salarié, selon qu’il change ou non de profession, ou bien qu’il passe ou non par une situation de chômage ou de précarité ? Cet impact est-il le même selon le secteur quitté ? Pour les salariés qui ne changent pas d’emploi, quel est l’impact des changements technologiques et organisationnels sur leurs conditions de travail et leur santé ? Dépend-il de la manière dont ils sont ou non associés aux changements ?...
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