Pour surmonter ces difficultés, les employeurs mettent en œuvre trois grands types d’action : une intensification de leurs efforts de recrutement, un assouplissement de leurs exigences vis-à-vis des candidats ou une modification des caractéristiques du poste. Aucune action n’a été engagée dans plus d’un quart des recrutements difficiles, même s’ils ont finalement abouti.
Lorsque les postes sont plus qualifiés, les recruteurs mobilisent plus fortement leurs canaux habituels (relations, intermédiaires, annonces…). Quand le poste ne nécessite pas une technicité spécifique, ils peuvent plus facilement transiger sur les compétences des candidats recherchés. Pour finaliser l’embauche, l’attractivité du poste (rémunération, contrat ou encore horaires) a été plus souvent modifiée pour les professions intermédiaires et les fonctions de gestion et de comptabilité.
Les recrutements difficiles ayant donné lieu à un assouplissement des exigences initiales des recruteurs vis-à-vis des candidats ou à une redéfinition du contenu du poste donnent moins souvent satisfaction aux recruteurs : respectivement 35 % et 42 % d’entre eux n’embaucheraient pas la même personne si cela était à refaire, contre 30 % en moyenne...
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