Face aux mutations économiques, technologiques et sociales, les entreprises répondent le plus souvent par des approches compartimentées qui occultent la réalité multidimensionnelle du travail. En faisant de l’organisation la clé d’entrée de leurs modèles futurs, elles peuvent inverser la logique et mettre en œuvre des approches globales, collaboratives et performantes.
Concentration, restructurations, nouveaux usages de consommation, marchés de compétition inédits, explosion numérique… Jamais les entreprises n’ont été prises dans un tel mouvement de mutations à la fois concomitantes et intégrées. Face à ce flux devenu structurel, leur capacité d’adaptation devient un ressort objectif de compétitivité et de pérennité. Pour mieux expliquer et défendre des transformations parfois douloureuses, beaucoup se rangent derrière un même mot d’ordre : "la conduite du changement".
Celle-ci s’articule généralement autour de trois grands types de projets : les projets architecturaux (structures mobilières et aménagement des espaces de travail et de vie) ; les projets industriels (notamment liés à la production); et les projets technologiques (le plus souvent associé aux outils informatiques et aux processus de numérisation des entreprises)...
Travail & Changement, publication de l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail), propose tous les trois mois aux acteurs d'entreprise un dossier complet de 16 pages sur un thème relatif au travail et à son organisation (gestion des âges, santé et prévention des risques, compétences ou encore changements technologiques...).