Les collectivités territoriales font face à un défi inédit à l’heure où la tension sur leurs recettes et dépenses de fonctionnement n’a jamais été aussi forte. Entre la baisse des dotations de l’Etat et l’érosion des recettes fiscales, les collectivités doivent en effet résoudre une équation à plusieurs inconnues. En ligne de mire, tenter de parvenir à l’équilibre budgétaire. Sans compter les réorganisations consécutives à la loi Notre.
Dans ce contexte, la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) a un rôle à jouer, plaide le pôle public du groupe Randstad France, qui lui consacre un livre blanc. Tandis qu’une collectivité sur dix seulement a mis en place une démarche GPEEC, les collectivités ayant franchi le pas la perçoivent comme un levier potentiel de rationalisation des dépenses de fonctionnement. Avec des bénéfices concrets à la clé : 34 % des collectivités ayant mis en place une démarche GPEEC créditent ainsi la GPEEC d’avoir contribué à redynamiser la mobilité interne des agents, 18 % d’avoir remobilisé les agents et 16 % d’avoir amélioré la qualité des recrutements. Autant d’atouts dont témoignent les cinq collectivités interrogées dans le livre blanc.
« Alors que les collectivités territoriales doivent composer avec des masses budgétaires toujours plus contraintes, la question des moyens – au premier rang desquels figurent les moyens humains – est plus jamais d’actualité. Cette contrainte forte peut cependant être source d’opportunité. Notamment pour se réformer. Dans ce contexte, la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) procure une méthode et des outils à même d’aiguiller l’effort de réforme...
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