Parier sur la compétence des « incompétents ». Entreprendre avec le microcrédit
(VDS n°146, 05 février 2013)
L'ingénierie territoriale n'est pas suffisamment structurée et énergique. Toute une série de partenariats et d'ingénierie territoriale est envisageable. Pour les mener à terme et "dans la confiance", il faudrait notamment aller au-delà de certains clivages politiques (Etat/région) et économiques (département/région).
L'objectif est de toujours faire mieux "sans camper sur ses postures identitaires".
Pour Catherine Barbaroux, l'efficacité peut puiser sa source dans le partenariat public/privé mais également dans le fait que l'Etat délègue aux associations.
Sans remettre en question les logiques de la décentralisation, l'Etat pourrait également davantage travailler en partenariat avec les régions (exemple : sur les emplois tremplins).
Les régions devraient aussi savoir renoncer à certaines politiques pour être beaucoup plus actives sur d'autres (exemple : sur la politique de l'emploi). La clause générale de compétences des conseils régionaux n'étant donc pas, selon elle, la plus efficace.
Pourquoi cette vidéo ? :
Comment inventer avec les créateurs (-trices) d’entreprise les activités de demain ? Réponse ordinaire en France : en se concentrant sur les diplômés à Bac + 5 minimum. Formés dans les meilleures universités et grandes écoles, disposant des accès aux capitaux culturels, relationnels et monétaires (le crédit) qui permettent d’entreprendre...
Les promoteurs du microcrédit en France, dont au premier chef l’ADIE (Association pour le développement de l'initiative économique), sur les traces des intuitions et des réalisations décapantes de Muhammad Yunus (Prix Nobel de la paix), pensent et agissent tout autrement. Que les « incompétents » peuvent créer activité, entreprises et emplois, voire en apprendre aux « compétents » sur le comment agir...